Reconversion réussie, rémouleur, un métier, une passion!

“Vague à lames” un camion “affûté”pour une reconversion sans dent de scie !

Niveau de difficulté : [icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””]

Oui notre “reconverti” se déplace dans son camion-atelier dans toute la région Centre Val de Loire.

Jetez un coup d’œil à cette vidéo!

En venant rencontrer Jacques, je me disais que les questions allaient être difficiles à poser.  Je n’avais alors aucune idée sur ce métier si particulier; mais dans mon fort intérieur quelque chose me disait qu’il fallait y aller à tout prix. Eh bien ce fut une belle rencontre avec une personne passionnée et un métier des plus intéressants. J’avais cette idée préconçue qu’il fallait tout simplement frotter une lame sur un affût et le tour était joué. Erreur, erreur… C’est un métier, un vrai savoir- faire et cette rencontre m’a permise de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de rémouleur.

Comme je suis d’un tempérament curieux j’ai assisté avec attention à la résurrection, à la renaissance d’un couteau éméché au bord de la dépression. Quand Jacque Pérard, le rémouleur, le « révitaliseur » de lames vieillissantes m’a fait la démonstration de l’efficacité du travail accompli avec la feuille de papier j’ai été moi- même sciée et c’est le cas de la dire.

Mais laissons la parole à notre rémouleur.

« Je m’appelle Jacques Pérard, j’ai 45 ans. Je suis né en région parisienne mais mes racines sont dans le Berry et notamment à Quincy. Lorsque j’avais 16 ans mes parents ont décidé de revenir par ici. J’ai donc suivi au lycée agricole de Bourges des études de technicien agricole général.

Après les études et ayant envie de voir du pays, je suis parti travailler dans la distribution de presse dans la belle région du Luberon. N’arrivant pas à trouver mes « marques », j’ai décidé de revenir à Quincy avec la personne qui entre temps était devenue ma femme.

Pendant une vingtaine d’années, je vais travailler comme ouvrier viticole sur Quincy. De passionnant au début, ce métier a changé petit à petit, pour devenir lassant et répétitif.

La lassitude sert parfois de moteur et permet de se remettre en question. Passionné de coupe-choux (les rasoirs de grand-père) j’ai décidé de rechercher une formation de rémoulage-affûtage. Oui elle existait dans le Gers!

 J’ai donc suivie cette formation durant près d’un mois, ce qui m’a conforté dans mes choix car c’était vraiment  passionnant. J’ai donc décidé de créer ma société et de me lancer dans cette aventure des plus trépidantes .

J’ai donc décidé de devenir rémouleur à temps complet car je savais déjà à cette époque que ce métier me correspondait car j’avais ce petit plus, cette passion au fond de moi.

L’avenir me dira si j’ai eu raison. »

Notre avis: un beau début de réussite épaulé par une passion des coupe-choux. C’est un projet de reconversion bien préparé et réalisé avec soin. Alors bon vent.

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