Scoot toujours
Un petit déclic, un petit rien peut changer sa vie.
Niveau de difficulté :
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Je me rappelle bien, j’ai encore le souvenir ancré en moi, cette sueur qui me collait à la peau. Il faisait très chaud dans ce métro, ligne 13, Gennevilliers – Porte de Châtillon. Il faisait chaud, plutôt moite et j’étais dans un wagon presque vide. Faire toutes les stations sans devoir me lever c’était un rêve par les temps qui courent. Bientôt les passagers se firent plus nombreux, plus pressants. Ma valise à la main je dus me lever quitter mon strapontin convivial pour me coller aux autres.
J’étouffais dans cette moiteur aux effluves de parfums agonisants. Les odeurs se mêlaient indissociables et méconnaissables. Les bonnes comme les mauvaises senteurs agressaient mon nez en demande d’air. Et bientôt le wagon eut une indigestion de voyageurs, un trop plein de passagers aux regards parfois vides, énervés eux aussi par une perpétuelle bousculade, regards non amicaux, gestes brusques et aucune convivialité en vue.
Un trop plein, si longtemps contenu, se déversa dans mon esprit rebelle: plus jamais ça. Même l’air vicié de la ville me semblait si tonifiant et vivifiant. Ah non assez de ce déferlement d’égoïsme, d’individualisme exacerbé. Sorti de cet enfer citadin, je me demandai comment trouver une solution à cette problématique. Soudain j’entendis le son pétaradant d’un scooter et là “Euréka”, la solution était là se présentait devant moi: je vais m’acheter un 2 roues.
Depuis je me faufile heureux comme un oiseau entre les voitures en oubliant que le métro, un si vieux compagnon de route, n’est plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir. Je me sens libre et je m’en veux de ne pas y avoir pensé plus tôt car un si petit changement a complètement changé ma vie la rendant infiniment plus légère. Changer sa vie c’est d’abord savoir larguer certaines habitudes qui nous entravent mais que nous ne décelons ni n’entrevoyons.
Un dernier conseil , soyez prudents!
Xavier