Comment changer sa vie: j’ai pris un « petit » risque, une reconversion de fonctionnaire
Niveau de difficulté : [icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””][icon name=”exclamation-triangle” class=”” unprefixed_class=””]
J’étais bien installé dans la vie, un boulot de fonctionnaire, marié à une femme adorable aussi fonctionnaire. Pas de problème car l’avenir s’annonçait radieux sans nuages, sans vent contraire, une mer d’huile. Cependant j’avais comme une angoisse perpétuelle, une envie de je ne sais quoi, un troublant besoin de m’évader mais où et pour quoi faire.
Cette quiétude, cette sérénité je voulais en fin de compte l’offrir et m’envoler vers d’autres cieux. Un rêve impossible jusqu’au jour où…
Je patinai sur de la glace synthétique dans un lieu appelé le « Stadium » à Paris dans le 13 ème et soudain je rencontre un ami qui de surcroît est le responsable de ce lieu. Nous parlons de notre vie, et brusquement il reste planté devant moi et me dit : « ça t’amuserait de de t’occuper d’un Club de musique qui se trouve au premier étage ? ».A cet instant, le ciel me tombe sur la tête et sans réfléchir je lui dit « Ok, pourquoi pas ! ».
Toutefois un vrai problème se posait à moi : je ne bois pas et je ne connais pas les différents alcools, les cocktails… Je décide dans mon inconscience de prendre une disponibilité ( à savoir quitter pour un an et sans solde la fonction publique avec la possibilité de la réintégrer), et bonjour le boulot de nuit avec ses fêtes et son ambiance.
Le premier client me demande de lui servir un perroquet… Mais ce n’est pas une animalerie ici, c’est un bar musical pensais- je. Pas dépourvu de culot je lui offrais en tant que premier client de préparer lui-même le fameux breuvage.
J’ai ma foi pris juste un tout petit risque car les portes de la « sécurité » restaient ouvertes en cas d’échec ou de revirement. Mon choix, je l’avoue fut précipité, mais aujourd’hui je ne regrette qu’une chose c’est que cette opportunité ne se soit pas présentée à moi plus tôt. Voilà aujourd’hui je n’ai pas réintégré la fonction publique et j’en suis fort aise. J’ai depuis fait de nombreuses reconversions qui m’ont permises d’aller toujours de l’avant.
Jean- Charles
Notre commentaire dans ce cas précis “l’aventure” laisse une porte de sortie parfois salutaire, mais le choix de de partir vers l’inconnu reste notre choix!
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“Pour changer de vie il faut d’abord savoir changer sa vie”